CH POITIERS
CH DE POITIERS A POUR MISSIONS:
accueillir et soigner les enfants malades ou accidentés, de la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans,
former les étudiants en médecine et les étudiants en soins infirmiers.
SPÉCIALITÉS
Pédiatrie-chirurgicale et traumatologie.
SPÉCIFICITÉS
équipes médicale et paramédicale spécialisées,
évaluation du degré d’urgences (gravité) et mise en place de protocoles d’urgences,
prise en charge adaptée de la douleur (MEOPA, EMLA®…),
prise en charge pluridisciplinaire,
plateau technique.
LA PRISE EN CHARGE DE L’ENFANT
L’ACCUEIL
après l’évaluation de l’état de santé de votre enfant par l’infirmière d’accueil, vous êtes dirigés vers le bureau administratif des urgences adultes pour établir l’entrée administrative,
l’entrée faite, vous êtes installés en salle d’attente, puis en salle de consultation,
l’interne ou le pédiatre prend connaissance du dossier et examine votre enfant.
Il existe deux filières de prise en charge : une médicale, une traumatologique.
Des examens complémentaires peuvent être réalisés (radiographie, bilan sanguin, examen urinaire).
Pourquoi l’attente ?
Si votre enfant présente une affectation de caractère grave, il sera vu sans attendre par un médecin.
Pour les cas moins graves, plusieurs raisons peuvent expliquer l’attente :
toutes nos chambres sont occupées par des patients,
tous nos médecins sont déjà auprès d’autres enfants qui présentent un risque vital ou qui sont en attente d’examens.
L’ordre de prise en charge des enfants est établi en fonction de l’urgence et non selon l’ordre d’arrivée.
LE DÉPART DES URGENCES
L’attente des résultats peut être longue, mais nous avons besoin de ces éléments pour prodiguer des soins adaptés à votre enfant.
Une fois le diagnostic établi, le médecin vient vous informer des résultats, répond à vos questions et instaure un traitement si nécessaire.
Le médecin décidera :
soit du retour à domicile de votre enfant avec ou sans rendez-vous de consultation ultérieure,
soit d’une hospitalisation :
. aux urgences : s’il pense qu’elle sera inférieure à 24 heures,
. dans les unités du service de pédiatrie : nourrissons, enfants et adolescents, oncologie, réanimation, soins continus,
. dans d’autres services du CHU : orthopédie, neurochirurgie…
LA PÉDIATRIE MULTIDISCIPLINAIRE
Transmissions pédiatriquesLES ACTIVITÉS
Le service de pédiatrie multidisciplinaire accueille les enfants et adolescents nécessitant une hospitalisation en urgence ou de façon programmée pour des bilans spécialisés.
La pédiatrie multidisciplinaire assure de même une mission de recours dans certaines spécialités :
nutrition de l’enfant (obésité, insuffisance pondérale) ;
diabétologie ;
mucoviscidose ;
pneumologie (asthme, maladie du poumon) ;
gastro-entérologie ;
endocrinologie ;
cardiologie ;
néphrologie ;
neurologie (épilepsie, développement) ;
santé publique et médecine interne de l’enfant ;
unité mère bébé.
Consultations bébéLe service de pédiatrie multidisciplinaire collabore avec d’autres services du CHU pour une prise en charge spécialisée des enfants :
avec le service de physiologie pour la pneumologie (Dr Véronique DIAZ),
avec le centre régional d’allergologie (Dr Julie MULLIEZ),
avec le service de neurophysiologie pour la neurologie (Dr Karoline KOLZ, Dr Véronique STAHL),
avec l’imagerie (Dr Martine MERGY-LAURENT),
avec la génétique médicale (Pr Brigitte GILBERT);
avec la rhumatologie (Dr Elisabeth SOLAU),
avec la gastro-entérologie (Dr Thierry BARRIOZ et Marc WANGERMEZ).
LES SPÉCIFICITÉS
L’équipe médicale pédiatrique du CHU de Poitiers centralise pour la région Poitou-Charentes le dépistage néonatal et organise en collaboration avec les centres de référence la prise en charge des maladies suivantes : mucoviscidose, drépanocytose, phénylcétonurie, hypothyroïdie.
L’équipe médicale pédiatrique du CHU participe aux centres de compétences dans les maladies rares de l’enfant.
LA CHIRURGIE PÉDIATRIQUE
LES ACTIVITÉS
Bloc pédiatrique
Le service de chirurgie pédiatrique à orientation viscérale du CHU assure les divers aspects de la chirurgie pédiatrique, programmée ou d’urgence, depuis la période néonatale jusqu’à l’adolescence.
Cette activité concerne la chirurgie générale, mais le service développe aussi des chirurgies spécialisées : urologie pédiatrique, chirurgie digestive et thoracique pédiatrique, chirurgie plastique (incluant la chirurgie des malformations de la face), chirurgie oncologique.
L’équipe de chirurgie pédiatrique participe au centre de diagnostic anténatal pour la prise en charge des malformations, collabore avec le service de cancérologie pour prendre en charge le versant chirurgical du cancer de l’enfant, et avec la dermatologie pour développer les consultations multidisciplinaire de dermatologie pédiatrique.
Accéder aux informations sur les fentes labiales et palatines, les déformations thoraciques et les lésions de la peau type nævus ou hémangiome.
LES SPÉCIFICITÉS
L’organisation de la chirurgie pédiatrique en région Poitou-Charentes a donné au CHU le rôle de centre de référence pour la chirurgie de l’enfant et lui a confié la mission de prise en charge des enfants de moins d’un an et relevant de pathologies lourdes.
Le travail en réseau, l’équipe chirurgicale collabore avec les services de pédiatrie et de chirurgie des autres hôpitaux de la région. Les chirurgiens du service assurent ainsi des consultations dans les établissements de La Rochelle, d’Angoulême, de Saintes et de Bressuire.
L’équipe soignante s’investit particulièrement dans l’information des parents, la prise en charge de la douleur post-opératoire, et la présence des parents auprès de leur enfant dès son retour en salle de réveil.
La chirurgie ambulatoire a été développée et de nombreuses interventions sont pratiquées en hospitalisation de jour (hernie, ectopie testiculaire, endoscopie, chirurgie plastique, intervention urologique simple…).
Le service développe toutes les techniques de chirurgie mini-invasive (coelioscopie, thoracoscopie).
Lien conseillé :
-> Société française de chirurgie pédiatrique
LA NÉONATOLOGIE ET RÉANIMATION NÉONATALE (CENTRE DE RECOURS NIVEAU III DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES)
Les unités de néonatologie (soins intensifs et ordinaires) et de réanimation néonatale accueillent et prennent en charge des enfants nés prématurément (à partir de 24 semaines d’aménorrhées) ou à terme nécessitant des soins adaptés à leur pathologie.
Néonat mains bébé/maman
Trois degrés de prématurité sont distinguées :
la très grande prématurité (24 à 28 semaines d’aménorrhées)
la grande prématurité (28 à 33 semaines d’aménorrhées)
les naissances prématurées (au-delà de 33 semaines d’aménorrhées). Les unités accueillent également des enfants nés à terme avec un risque de défaillance respiratoire, neurologique ou hémodynamique majeure.
Ils peuvent aussi nécessiter une PEC chirurgicale.
Les services prodiguent des soins individualisés aux enfants accueillis en préservant au maximum le lien parents-enfants. Les professionnels assurent la promotion de l’allaitement maternel,
Ils accompagnent les parents dans la prise en charge de leur enfant par l’écoute, l’information, l’éducation sans oublier la dimension psychosociale,
Dans un souci de prévention et de protection de l’enfance, une équipe pluridisciplinaire est présente pour soutenir les familles.
L’équipe travaille en réseau avec les centres de PMI, les centres hospitaliers périphériques, les cliniques dans le cadre du Réseau périnatal, le secteur pédo-psychiatrique (l’unité mère-bébé), les médecins traitants et pédiatres libéraux.
L’équipe s’est inscrite depuis plusieurs années dans une logique de soins de développement.
L’implantation du programme Nidcap a débuté en mars 2015. Il permet d’offrir des soins individualisés adaptés aux réactions comportementales du bébé.
Un projet d’HAD néonatale est en cours de réalisation.
La famille a une place prépondérante dans les soins prodigués à leur enfant. Les parents sont ainsi de véritables partenaires peuvent rester auprès de leur enfant 24h/24h.
Lien conseillé :
SosPréma.com
LA RÉANIMATION PÉDIATRIQUE
L’unité de réanimation néonatale et pédiatrique, et les soins continus se compose de trois services rassemblés en un seul lieu depuis avril 2013: la réanimation néonatale pour les nouveau-nés à terme et les prématurés (nés à moins de 37 semaines), la réanimation pédiatrique concernant les nourrissons de plus d’un mois jusqu’aux adolescents et les soins continus.
Elle comporte également le Smur pédiatrique qui permet le transport spécialisé des enfants de moins de deux ans en collaboration avec le Samu-Smur 86.
Cette unité se situe au 10e étage, couloir B de la tour Jean Bernard. Elle comprend douze lits de réanimation néonatale (UF 1720), trois lits de réanimation pédiatrique (UF 1721) et cinq lits de soins continus (UF 1110).
Les chambres sont individuelles exceptées pour les chambres 1, 2 et 3 qui sont doubles et permettent l’hospitalisation de jumeaux.
L’unité de réanimation néonatale, pédiatrique et soins continus se situe au même étage que l’unité de néonatologie et à proximité des unités de pédiatrie du 9e étage.
La répartition des chambres se fait par secteur avec des soins dispensés sur le principe de la prise en charge globale des enfants en respectant leur rythme, leurs besoins et en ayant le souci de maintenir le lien parent-enfant. Le travail en collaboration est systématiquement recherché pour assurer la prise en charge globale et la sécurité des enfants.
PATHOLOGIES RENCONTRÉES
Les pathologies sont très diverses et nécessitent une bonne connaissance en néonatologie et en réanimation.
Pathologies néonatales :
Très grande prématurité (25 à 28 SA)
Grande prématurité (28 à 33 SA)
Les naissances prématurées au-delà de 37 SA avec un risque de défaillance respiratoire, neurologique ou hémodynamique majeure.
Pathologies pédiatriques
Elles concernent les enfants nés à terme présentant une malformation et/ou nécessitant une prise en charge en réanimation :
Hernie diaphragmatique
Laparoschisis
Laparoschisis omphalocèle
Occlusion néonatale
Atrésie de l’œsophage
Atteinte pulmonaire.
Elles concernent également :
Les surveillances post-opératoires de chirurgie orthopédique (ex. scoliose)
Les pathologies respiratoires : bronchiolites, décompensation respiratoire sur asthme sévère ou autre pathologie
Les pathologies infectieuses : méningites, purpura fulminans, septicémie
Les pathologies digestives : entérocolite, occlusion, déshydratation sévère
Les pathologies neurologiques : crises convulsives, Guillain-Barré
Autres : état de choc, intoxication médicamenteuse, accident par noyade, arrêt cardio-respiratoire.
LES SOINS CONTINUS PÉDIATRIQUES
MISSIONS ET ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE CONTINUE EN PÉDIATRIE (CIRCULAIRE 8 SEPTEMBRE 2006)
L’unité de surveillance continue (USC) en pédiatrie a vocation à accueillir les nourrissons, enfants et adolescents (jusqu’à 18 ans) qui nécessitent une surveillance rapprochée et/ou un monitorage continu en raison d’une défaillance potentielle d’un ou de plusieurs organes ne nécessitant pas la mise en oeuvre de méthodes de suppléance (art. R. 6123-38-7).
Cette unité reçoit des enfants en provenance des urgences, de services de soins conventionnels, qu’ils soient médicaux ou chirurgicaux, de salles de surveillance post interventionnelle, ou de l’unité de réanimation pédiatrique, dès lors que l’enfant ne dépend plus d’une technique de suppléance. Il s’agit donc de regrouper dans cette unité, avec la surveillance adéquate, les enfants qui sont susceptibles aujourd’hui d’être dispersés dans des services de soins conventionnels ne disposant pas de la permanence soignante souhaitable.
L’unité de surveillance continue pédiatrique est médico-chirurgicale. Cette unité est à proximité de l’unité de réanimation pédiatrique.
L’ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE
LES ACTIVITÉS
L’unité d’oncologie pédiatrique a ouvert le 15 septembre 2009 au 10e étage de Jean-Bernard, sur le site de la Milétrie.
Cette unité est d’une capacité de 6 lits d’hospitalisation traditionnelle et de 2 places de jour. Elle est placée sous la responsabilité du Pr Frédéric Millot.
L’unité d’oncologie pédiatrique du CHU de Poitiers prend en charge les enfants et adolescents de la région Poitou-Charentes, âgés de moins de 18 ans, atteints d’une hémopathie maligne (leucémie, lymphome) ou bénigne, d’une tumeur ou d’un déficit immunitaire.
L’EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DE L’ENFANT
LES OBJECTIFS
Les objectifs de l’éducation thérapeutique sont d’éviter les complications à court, moyen et long terme associées aux pathologies chroniques, de renforcer la qualité de vie des enfants atteints de maladie chronique et de favoriser le développement harmonieux de ces enfants et adolescents.
L’éducation thérapeutique aide les enfants et leur entourage à comprendre la maladie, les prescriptions qui lui sont faits et les conseils d’hygiène de vie.
Ces compétences vont permettre à l’enfant et l’adolescent d’acquérir un comportement qui lui permettront de mieux vivre avec sa maladie et de diminuer l’incidence des complications à court moyen et long terme.
Actuellement, cinq programmes d’éducation thérapeutiques et pédiatriques sont autorisés par l’ARS : diabète, mucoviscidose, handicaps urinaires et fécales, pathologies respiratoires chroniques et drépanocytose.
EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DE L’ASTHME
Chambre d’inhalation avec masque (avant 6 ans)
Chambre d’inhalation avec masque (après 6 ans)
L’autohaler
Le diskus
Le turbuhaler
LA DÉMARCHE ÉDUCATIVE
La démarche éducative s’appuie sur l’établissement d’un diagnostic éducatif, culturel et social.
Ce diagnostic doit permettre :
d’identifier les représentations de l’enfant et de sa famille, ses croyances, ses attitudes et ses connaissances vis-à-vis de la maladie, de la physiologie concernée par la maladie, et du traitement… ;
d’identifier son stade d’acceptation de la maladie ;
d’identifier et comprendre ses priorités.
La relation ne se limite pas au soignant et à l’enfant ou l’adolescent mais doit aussi intégrer autant que possible l’entourage familial. L’interaction avec les familles est indispensable. Le support social revêt une importance majeure dans la gestion d’une maladie chronique.
Ce diagnostic permet également au patient de mieux se connaître et de savoir ce qu’il peut attendre de l’éducateur.
Différents niveaux d’éducation peuvent être distingués :
un premier niveau avec des objectifs de sécurité comprend l’apprentissage des gestes élémentaires d’auto-soin ;
un second niveau permet de développer l’autonomie de l’enfant et de ses parents dans les différents domaines d’apprentissage que requiert la pathologie (diététique, gestuelle…) ;
un troisième niveau, ayant pour objectif de répondre aux demandes des enfants, des adolescents, des parents, médecins généralistes, institutions scolaires… Cette consultation plus personnalisée (notamment l’exploration des difficultés spécifiques des enfants, adolescents en échec) est proposée à certains patients ayant déjà acquis les deux premiers niveaux.
Il faut aller vers l’autonomie de l’enfant et de l’adolescent, dans le cas où celle-ci est acceptable et bénéfique pour sa santé. Il est fondamental que cette autonomisation soit progressive et respectueuse des désirs et des capacités de l’enfant et de son environnement.